Janvier 2025
L’arbre, quelle que soit son espèce, outre sa valeur paysagère et son pouvoir de rafraichissement, notamment l’été en milieu urbain, constitue une arme contre le réchauffement climatique, par son pouvoir d’absorption du carbone.
C’est pourquoi, remarquable ou pas, son abattage fait l’objet d’une protection juridique, protection qui s’accroit s’il fait l’objet d’un classement.
Néanmoins il peut créer un risque pour la sécurité quand sa dangerosité est avérée et en cas de danger grave et imminent
PROTECTION DE L’ARBRE AU TITRE DU PLU
Un Plan Local d’Urbanisme décrit un projet d’aménagement et d’urbanisme communal ainsi que les règles d’utilisation des sols, ce qui est très large car il traite aussi bien du paysage urbain, des voies de circulation, de la constructibilité des différentes zones, que des arbres.
Ainsi un PLU permet 3 types de protection des arbres :
Couper ou abattre un arbre ainsi protégé, nécessite le dépôt d’une Déclaration Préalable (DP) auprès de la collectivité compétente.
Les motifs peuvent être d’ordre culturel, historique, architectural ou écologique.
Comme pour les EBC une DP est obligatoire avant toute coupe ou abattage.
QU’EST-CE QU’UN ARBRE REMARQUABLE ?
Il constitue ainsi un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé
Ce label se remet sur présentation et validation d’un dossier par tout propriétaire, privé ou public.
Il ne constitue pas une protection juridique, mais est reconnu par l’état, faciliteson inscription en EBC dans le PLU, et établit sa notoriété, notamment touristique qui garantit son entretien et sa conservation.
Pour info, sur plusieurs centaines d’arbres identifiés comme remarquables en Côtes d’Armor (dont le Gingko du Centre-Ville d’Erquy), 5 sont labellisés par l’association A.R.B.R.E.S. (dont les 2 plus récents, un laurier vrai à Plougrescant et un marronnier à Quintin, sans oublier un séquoia à Lamballe et le fameux chêne pédonculé d’Hénanbihen).