Janvier 2025
Le 28 février 2024 le Tribunal Administratif de Rennes nous avait donné raison en interrompant les travaux jusqu’à ce que le dossier soit jugé sur le fond.
Malgré cela, l’affichage d’une nouvelle Déclaration Préalable, tout début septembre 2024, pour reprendre les travaux interrompus, nous a contraint à relancer une procédure de référé qui s’est tenue le 24 octobre.
Le Jugement rendu le 30 octobre :
La mairie a mis du temps à communiquer sur cette décision. En Conseil Municipal le maire s’en est pris une fois de plus à notre association par des propos agressifs, et a déclaré vouloir organiser une réunion de concertation avec les parties prenantes.
Dans le même temps nous avons rencontré le président de l’Union Sportive d’Erquy pour clarifier notre position, la mairie l’ayant informé que le blocage était imputable à EPE.
Nous regrettons bien sûr que les joueurs de football d’Erquy subissent une fois de plus les conséquences de la décision du Tribunal, qui fait suite à l’obstination de la mairie sur ce dossier entaché d’irrégularités. Elle leur impose en effet d’aller jouer sur les terrains de Lamballe et de Plurien, puisque parallèlement, faute d’entretien adéquat par la mairie, le stade Erhel du centre-ville a été rendu impraticable jusqu’au printemps 2025.
Cela n’exonère en rien la mairie de sa responsabilité dans la gestion incohérente de ce dossier qui consterne le plus grand nombre : opacité sur les décisions, communication à géométrie variable, refus de dialogue, sur fond de mépris démocratique.
Et cela sans parler des invectives et propos disqualifiants à notre égard, allant jusqu’à nous considérer comme de dangereux activistes, ce qui nous a d’ailleurs conduits à déposer une main courante en gendarmerie.
Nous restons fidèles à nos prises de position :
Notre objet social, à notre petite échelle géographique, nous donne les moyens de rester vigilants, d’alerter sur les dérives de tous ordres et de contribuer à faire respecter les règles en matière d’environnement, en adéquation avec la qualité de vie des réginéens.
Avec l’aide de tous nous poursuivrons cet engagement en 2025.
Janvier 2024 :
Depuis notre dernier bulletin nous poursuivons nos actions d’opposition à l’implantation d’un terrain de foot synthétique sur l’emplacement du Guen, sur le fond (absence de bon sens environnemental, économique et citoyen, approximations juridiques) et sur la forme (opacité de la mairie, contre-vérités, simulacres de concertation, déclarations contradictoires…)
En voici résumées les grandes étapes :
10 juillet 2023 - Mise en demeure du Préfet des Côtes d’Armor de dresser procès-verbal des agissements fautifs de la Mairie en termes d’Urbanisme et d’Environnement, et de les faire cesser
11 juillet 2023 – Plainte auprès du Procureur de la République pour agissements en infraction avec les Codes de l’Urbanisme et de l’Environnement
14 août 2023 – Réponse de la Mairie au Préfet, reprenant, en les détaillant, les arguments faisant l’objet du Reginea HS d’août, sur le « Complexe multisports et de loisirs du Guen… projet structurant, celui que nous aurons imaginé et construit ensemble (sic), répondant aux besoins de la population familiale souhaitée à Erquy dans un futur proche, qui pourra s’y épanouir dans un environnement optimisé ».
Début septembre 2023 – Refus par la Mairie de donner suite à la pétition présentée par les listes minoritaires et recueillant près de 800 signatures à comparer aux 1600 inscrits sur les listes électorales, demandant l’abandon du projet du Guen.
13 septembre 2023 – Réponse hors délai de la Préfecture, valant rejet implicite de notre mise en demeure.
10 novembre 2023 - Requête auprès du Tribunal Administratif de Rennes demandant l’annulation de la décision implicite du 13 septembre 2023 du Préfet des Côtes d’Armor.
30 novembre 2023 - Courrier au Préfet des Côtes d’Armor en réponse au sien du 13 septembre, explicitant nos arguments, notamment,
- Quant au non-respect des disposition actuelles du PLU qui restent d’actualité tout le temps que la révision du PLU n’aura pas abouti (échéance 2025)
- Quant aux impacts environnementaux et atteintes à la biodiversité
- Quant à l’absence de consensus citoyen
7 décembre 2023 – Affichage sur le terrain du Guen de 2 Déclarations Préalables (DP) portant abattage de 20 arbres supplémentaires, installation du terrain et démolition du bloc de sanitaires situé à l’est de la parcelle.
Fin décembre 2023 – Information dans la presse sur l’abandon par la Mairie de l’installation du street-park dans le projet du Complexe sportif du Guen, celui-ci n’en demeurant pas moins « un espace de lien social, un lieu de promenade et de vie intergénérationnelle »
Janvier 2024 – Publication du bilan à mi-mandat des élus, sous forme d’autosatisfaction, passant sous silence l’échec de la mise en place de la démocratie participative et se clôturant sur « le moindre impact » du Complexe multisports et de loisirs, après avoir mis l’accent, juste avant, sur « l’environnement, fil conducteur de ce mandat ».
En même temps, pendant le 3° trimestre 2023 les différentes étapes de la révision du PLU se poursuivent avec les affirmations réitérées de l’abandon du stade Erhel pour la pratique du football, parallèlement aux promesses de Monsieur le Maire aux joueurs, qu’il pourra continuer à être utilisé toute la durée de sa mandature.
Nul doute que l’entêtement à renoncer à la réhabilitation du stade Erhel et l’acharnement à installer un stade de football au Guen, quelles que soient les incohérences sur lesquelles ils prennent appui, sont les deux facettes du mépris affiché envers les avis et propositions des parties prenantes.
En cette période de vœux nous ne pouvons que souscrire à la déclaration de Monsieur le Maire dans son édito du ReginéA d’août 2023 : … « la question de l’environnement s’impose à chacun et chacune, individuellement et collectivement. On ne pourra pas dire demain, on ne savait pas, parce qu’on ne peut déjà plus le dire aujourd’hui ».
Juillet 2023
Voici près d’un an que notre association s’est investie dans ce dossier, appuyée par le Collectif de sauvegarde des arbres du Guen, créé pour l’occasion.
Nous avons initié de nombreuses démarches auprès des responsables municipaux pour comprendre et clarifier leurs intentions, vérifier la cohérence du projet avec les enjeux de préservation de l’environnement, et répondre aux légitimes incompréhensions et colères de nos adhérents.
Mais force est de constater que, face aux mises devant le fait accompli, mensonges, intimidations, argumentaires approximatifs, absence de réponses à nos questions précises, le dialogue n’est maintenant plus possible : nous n’avons d’autre choix pour nous faire entendre que par avocat interposé.
Pourquoi continuons-nous à nous battre, contre ce projet ?
Tout simplement parce que c’est l’objet de notre association :
- Œuvrer contre les initiatives susceptibles de dégrader l’environnement
- Veiller à la bonne adéquation entre les projets envisagés et l’intérêt des citoyens.
Dès lors, renoncer ce serait trahir nos engagements, cautionner le passage en force et les renoncements de nos élus. Ces mêmes élus qui nous accusent de « perdre notre âme », de « s’acharner », de les « harceler », et de ne pas les suivre aveuglément quand nous ne sommes que dans notre rôle !
Nous les renvoyons à leurs promesses et aux comptes qu’ils ont à rendre à ceux qui leur ont fait confiance.
Nous maintenons que sur le fond ce projet :
Sur la forme, le moins que l’on puisse dire c’est que la Mairie avance à marche forcée, sans gagner en crédibilité.
Ces réunions, les 29 août, 28 novembre 2022 et 3 février 2023, ont été obtenues à notre demande, à des fins de clarification vis-à-vis de toutes les parties prenantes, pour tenter d’en finir avec des informations désordonnées et contradictoires en provenance de la Mairie.
Bien sûr la Mairie argumente largement sur les contraintes liées à la loi Climat et Résilience et la nécessité de réaliser une véritable mixité sociale sur notre Commune, et elle a raison de communiquer sur ce qui impactera durablement nos modes de vie.
Cela étant ce sont des contraintes qui pèsent sur la majorité des communes françaises qui peinent à trouver des solutions concrètes faciles à mettre en œuvre par rapport à ce que le Sénat qualifie en février 2023 de « voyage en absurdie qui confine au génie ».
Et chacune s’organise en fonction de ses compétences, de ses appuis, de sa vision à court et long terme, de son courage, de son discernement et de l’acceptabilité sociale de ces décisions, qui reste la caution de sa légitimité. Mais elle a toujours le choix, et notamment celui des moyens, dans le cadre de ses engagements électoraux.
C’est bien ce point qui constitue la pierre d’achoppement avec nos élus, conduits par notre ancienne Présidente qui nous explique les nécessaires compromis à faire quand on est « en responsabilité ». Dont acte. Mais compromis ne peut pas être synonyme de compromission avec ses convictions.
Nous poursuivons notre combat car il est juste.
Préserver et entretenir le site paysager du Guen c’est :
Janvier 2023
Le projet d’installation d’un terrain de foot sur l’aire d’accueil des camping-cars du Guen est l’occasion de nous positionner par rapport aux deux axes conjoints de nos objectifs :
RAPPEL DU CONTEXTE
LES FAITS
LES PARTIES PRENANTES
LES QUESTIONS QUI RESTENT POSEES
Le projet ne satisfait personne. La Municipalité elle-même reconnait que c’est un projet par défaut d’une meilleure solution, mais malgré tout elle s’apprête à le présenter et le défendre au nom de l’intérêt général. Est-ce que la réunion publique prévue sera effectivement d’information et d’échanges, avant décision ?
Le projet de revitalisation du Centre-Ville dont une conséquence serait la suppression du stade Erhel, n’est pas connu dans ses détails.
Quelles pistes concrètes pour construire des accords pérennes (excédant les durées des mandatures) de coopération avec les communes limitrophes, dans une logique de mutualisation des moyens ?
L’abandon de l’étude du projet LangourianBellevent paraît insuffisamment circonstancié eu égard aux orientations d’aménagement du PLU de 2019 qui y prévoyait la création d’un pôle sportif avec 2 terrains, caractérisé par une bonne accessibilité et un bon potentiel d’évolution. Et dans ce cas quel avenir pour ce terrain, dans un contexte de pénurie de réserves foncières sur le territoire d’Erquy ?
Le projet du Guen qui va être présenté « botte en touche » quant au principe et à la réalisation d’un second stade. Quelle garantie pour la suite ? Un second stade en intercommunalité ou une extension qui pourrait être décidée par une prochaine municipalité ?