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EPE - Erquy Plurien Environnement

Plus de recours possible !

Plus de recours possible !

Articles :

  • Le Télégramme publié le 01 février 2021 à 19h32
  • Ouest France publié le 3 février 2021
  • Le Penthièvre publié le 2 février 2021

 

Article Le Télégramme publié le 01 février 2021 à 19h32

 

Éoliennes en Baie de Saint-Brieuc : la municipalité d’Erquy prend date et dresse un constat est amer

Plus de recours possibles pour la municipalité d’Erquy. Le maire et des élus de la majorité municipale dressent aujourd’hui un constat amer. Et redisent leurs inquiétudes pour les années à venir.

Arrivée au bout des recours qu’elle pouvait envisager contre le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc, la majorité municipale d’Erquy - le maire Henri Labbé en tête - dressait ce lundi 1er février, en après-midi, un état des lieux. Elle exprimait de « vives inquiétudes », prenant en quelque sorte date pour les années à venir, si leur analyse devait se concrétiser.
 

Si nous cédons aujourd’hui, c’est tout simplement que continuer à résister serait dommageable pour Erquy et ses administrés, au vu des menaces financières.
 

« C’est un dossier qui aura empoisonné tout le début de mandat et qui aura des répercussions, assurait Henri Labbé en guide de préambule. Nous sommes partis pour au moins trois ans de travaux, peut-être davantage suivant ce qu’ils (Ailes marines, NDLR) seront capables de faire et de tenir comme délais en mer. Et si nous cédons aujourd’hui, c’est tout simplement que continuer à résister serait dommageable pour Erquy et ses administrés, au vu des menaces financières. C’est trop risqué ».

Jusqu’à la dernière heure

Des risques qui pèseraient aussi pour la santé, s’inquiète la première adjointe Marie-Paule Allain. « Deux câbles de 225 000 volts traverseront la plage de Caroual et les zones habitées depuis Caroual-plage jusqu’à La Doberie à Hénansal. Nous avons demandé à RTE ce qu’il en était du rayonnement électromagnétique. La seule chose qu’on puisse dire aujourd’hui, c’est qu’on est en dessous des 100 milliTesla réglementaires en France en 2017, date à laquelle a été pris l’arrêté préfectoral ».

 

Or, l’élue explique « qu’aujourd’hui, les préconisations européennes sont beaucoup plus basses (jusqu’à 0,4 milliTesla, NDLR). Tout comme celle de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)… ». L’élue de rappeler aussi que la mairie avait obtenu « in extremis », que « RTE s’engage à assumer la responsabilité pleine et entière des dommages de toute nature causés par le chantier, l’implantation des deux câbles et par leur exploitation sur la commune d’Erquy ».

 

« Ni un cadeau, ni un pactole »

Des risques qui pèseraient sur l’économie aussi. « Ce parc annonce une destruction de la ressource halieutique (qualité de l’eau, propagation des métaux, bruit aérien et sous-marin, modification des courants, déplacements des sables, etc.) », du moins à court terme, dénonce Gabriel Rault, marin-pêcheur et conseiller municipal. Pour lui, des « centaines d‘emplois directs et indirects » seraient menacées.

Un chiffre que vient confirmer Michel Amadieu, conseiller délégué à l’économie. Il parle lui de plus de 6 M€, une somme « établie avec le concours des services ». « Combien de touristes perdus », questionne l’élu. Qui évoque « la mise en cause de la carte identitaire de la commune » que lui confèrent ses ports de pêche, de plaisance et ses plages, « au moins pour le temps des travaux… L’indemnité allouée par RTE n’est ni un cadeau, ni un pactole : c’est une indemnisation qui avoue le principe du préjudice matériel que la commune d’Erquy subira ! »

 

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