7 Février 2021
Le projet d'aménagement et de réhabilitation de la partie désaffectée des carrières de Fréhel se poursuit.La création d'une société comme structure porteuse pour financer le projet avait été évoquée lors de La Réunion d'information que nous avions organisée le 02/05/2019.Nous suivrons avec attention les étapes réglementaires à venir.
Source : Ouest France Bretagne 29/07/2020
À Fréhel, un parc de loisirs pourrait ouvrir en 2019
Un parc de loisirs privé pourrait voir le jour dans les anciennes carrières de grès, à proximité du cap Fréhel. Ce projet à trois millions d’euros mêlerait parcours d’aventure et histoire bretonne.
Ce projet n’existe, pour l’instant, que sur papier. Il est porté par Initiative cap Fréhel, une association citoyenne créée en 2015 ayant pour objet « le développement d’une économie touristique durable ». Ce parc de 14 ha serait aménagé sur une partie désaffectée des vastes carrières de grès de Fréhel, entre le cap et la station balnéaire de Sables-d’Or-les-Pins. Avec pour objectif une ouverture à l’été 2019.
« L’idée, ce n’est pas de faire une Foire du trône mais d’être cohérent avec le territoire », annonce Rémi Loyer, président d’Initiative cap Fréhel. Le concept est double : il s’agit à la fois de proposer un parcours d’aventure (pont suspendu, via ferrata, tyrolienne, belvédère d’observation…) en s’appuyant sur le terrain existant, notamment un lac intérieur artificiel bordé de falaises hautes d’une quarantaine de mètres, mais aussi de valoriser l’histoire de la Bretagne. Ancien chef d’entreprise dans le secteur informatique, Rémi Loyer imagine une « muséographie qui fait la part belle à l’innovation numérique, comme la réalité augmentée ou les hologrammes ».
Entre 800 000 et un million de visiteurs se rendent chaque année au cap Fréhel, « ce qui en fait le deuxième site naturel touristique de France », relève Rémi Loyer. S’appuyant sur plusieurs rapports, son association note en revanche une « sous-exploitation du lieu ». Les touristes ne s’attarderaient en moyenne qu’une vingtaine de minutes. « On peut mieux faire. Il ne s’agit pas d’augmenter le nombre de touristes mais de mieux les accueillir et d’en tirer avantage à l’année. »
L’association estime que le parc, au-delà des 50 emplois directs prévus à moyen terme, redonnerait du souffle à l’économie locale, notamment le secteur hôtelier.
Une société privée serait créée, avec plusieurs actionnaires. Elle associerait le propriétaire foncier du site, la société Pierre-Charron, des fonds d’investissement, des investisseurs privés et la population par le biais d’un financement participatif. Le projet actuel nécessite un budget de l’ordre de 2,5 à 3 millions d’euros. L’argent est déjà là, assure Rémi Loyer.
Son conseil municipal a simplement voté fin 2016 un « accord de principe ». « Ce projet privé est séduisant, mais on le regarde pour l’instant comme simple spectateur », résume son maire, Michèle Moisan. La commune attend surtout de savoir si le dossier ira au bout, une législation complexe protégeant cette zone (loi Littoral, etc.). Rémi Loyer reconnaît d’ailleurs qu’elle constitue le principal défi à relever. « Nous avons déjà échangé avec les services de l’État sur la faisabilité du projet, indique-t-il. De nombreuses réunions de travail sont programmées : nous devrions être fixés à la fin de l’année. »