22 Février 2022
Pour communiquer sur son opposition aux éoliennes, le Collectif de Sauvegarde du pays breton (dont notre association Erquy Plurien Environnement fait partie), va aller à la rencontre des populations sur les marchés.
Ces rencontres ont pour but d'informer les citoyens en toute transparence sur une réalité dramatique trop souvent cachée.
Rendez vous :
sur le marché de Plurien le vendredi 25 février
sur le marché d'Erquy le samedi 26 février
et aussi le samedi 5 mars.
Argumentaire :
LES EOLIENNES PARLONS EN…
Après les éoliennes dans la baie de Saint-Brieuc, bientôt les éoliennes vont fleurir dans nos campagnes.
Une feuille de route sur l’énergie, présentée par E. Macron à Belfort le 10 février 2022, prévoit le doublement des capacités de l’éolien terrestre d’ici à 2050.
Dans ce contexte, les projets éoliens vont se multiplier, portés par des intérêts financiers de multinationales, SANS CONCERTATION avec les habitants.
Voici 3 réalités de base :
Dans les Côtes d’Armor : projets de 120 à 150 éoliennes du Cap Fréhel à Caulnes, situation connue au 6 novembre 2021.
En Bretagne, 651 éoliennes construites en fonctionnement et 399 éoliennes autorisées non construites (situation de février 2022).
Y-a-t-il des nuisances ? OUI
La contestation des riverains est déjà entendue :
Pour information : la distance minimale autorisée par la France vis-à-vis des habitations est de 500 m.
Mais la distance recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé est de 1,5 km minimum. Dans de nombreux pays la distance est proportionnelle à la hauteur de l’éolienne (environ 10 fois).
Les éoliennes sont-elles écologiques ? NON
C’est une énergie non pilotable (pas de vent, pas d’électricité) obligatoirement couplée aux énergies fossiles, d’où la dépendance de l’Allemagne au gaz russe. Leur construction utilise massivement des terres rares venues de Chine, des milliers de tonnes de béton. Leur entretien nécessite des milliers de litres d’huile et de graisse. Les pâles en carbone ne sont pas recyclables.
Alertons nos agriculteurs sur la stratégie des industriels.
On promet aux agriculteurs un revenu annuel de location de 15 000 € (répété 6 fois dans le bail) mais qui est, après calculs selon les formules du bail, inférieur à 5000 €.
Ce revenu est imposable (IR/CSG/CRDS/ impôt foncier…) et est partagé 50/50 entre propriétaire et locataire.
Pourquoi les industriels ne proposent-ils pas d’acheter les terres, 5 ou même 10 fois le prix, ce qui leur couterait beaucoup moins cher ?
Parce que le coût estimé du démantèlement de l’appareil et l’enlèvement des 1500 tonnes de béton coulé dans le sol est d’environ 500 000 € (pour 1 éolienne de 200 mètres) alors que la provision légale n’est que de 50 000 €. Qui paiera les 500 000 € dans 20 ans lorsque toutes ces filiales au capital infime (de 3 à 5000 €) auront disparu, sinon le propriétaire ou la commune ?
Notre association a rejoint le Collectif pour la Sauvegarde du pays breton (8 associations à ce jour) désireux de stopper le développement et la multiplication désordonnée des éoliennes dans le pays de Rance élargi.
Son but est d’informer et d’échanger afin de coordonner les actions d’information et de communication vers toutes les populations, tant rurales qu’urbaines, les autorités politiques et administratives et les médias. Sa méthode est fondée sur le partage d’expérience, de compétences et de solidarité.
Contacts :
10 rue de la Pouillouse 22430 Erquy